Ce soir...
Ce soir, c'est les vacances...
Alors je vous tire ma révérence... post-champagnoise mais sincère ;-)
Excellentes fêtes de Noël à tous ! ! ! !
Après avoir rangé la maison quasiment en continu toute la semaine, j'ai réalisé à quel point ma vie américaine m'aidait à faire le tri (si j'en ai pas eu besoin pendant 6 mois, est-ce-qu'il y a la moindre chance que j'en ai besoin à nouveau un jour ?)
Ça peut vous paraître tout con, mais c'est de l'expérimentation conceptuelle pour moi ;-)
Ça doit vouloir dire que j'ai mûri. Quelque part... Entre 2 avions...
La douleur est moins vive. Je rationalise vachement mieux. Mais il me manque. Tant.
Du coup, allez zou, c'est fête alors voici un peu de Goldman, hein, ça vous rappellera les années 80...
Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on n'entend presque pas
Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas
Tu manques, si tu savais
Tu manque tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent
Prendre un taxi, tourner les pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
comment allez-vous? à demain
On apprend tout de ses souffrances
Moi j'ai su deux choses, après toi:
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois
Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps
Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois?
Invisible, à qui manquerait-elle?
Peut-être à d'autres, pas à moi
Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement
Tu m'manques